Services

Les services offerts par KOFIP

Les activités du KOFIP se divisent en deux volets, à savoir d’une part la formation et d’autre part le refinancement (crédit accordé à des MUSO).

A. Activités de formation

Alors faisant fît de l’importance de l’éducation en tant que bien social communautaire, KOFIP avait de préférence misé tout au début sur la formation des membres du réseau avant même d’entreprendre ses activités de refinancement. Puisque l’éducation est un des pôles essentiel et prioritaire pour la réussite des MUSO. D’ailleurs c’est pour cette raison que KOFIP est un des artisans créateur de l’Institut Mobil de Formation, IMOFOR, en vue d’une vulgarisation vers la performance des Agents et Animateurs des MUSO. Ces formations peuvent être subdivisées en trois catégories.

Grâce à une trentaine d’animateurs, le KOFIP forme des gens en milieu rural et urbain (paysan/paysannes, artisan/artisanes, commerçant/commerçantes) pour qu’ils se regroupent en Mutuelles de Solidarité (MUSO). Plus précisément, ces personnes apprennent le mode de fonctionnement d’une MUSO, les principes de sa gestion financière et comptable, ainsi que son système de gouvernance. Une fois formés, les membres des MUSO bénéficient d’un suivi pour s’assurer qu’ils se sont bien appropriés l’outil et maîtrisent parfaitement sa gestion.

Le KOFIP offre également depuis une décennie des cours de gestion de micro et petites entreprises. Subdivisée en 8 modules, cette formation a pour objectif d’apprendre aux membres des MUSO à mieux gérer leur commerce, leur petite entreprise, et leur exploitation agricole. En améliorant la gestion des activités génératrices de revenus, cette formation augmente l’impact de l’épargne et du crédit sur les conditions de vie des membres des MUSO.

Depuis le début de l’année 2008, le KOFIP a mis en place, en partenariat avec la Secrétairerie d’Etat à l’Alphabétisation, un programme de formation. D’un côté, tous les bénéficiaires de cours d’alphabétisation apprendront, grâce au KOFIP, le fonctionnement et la gestion de la MUSO. De l’autre côté, tous les membres des MUSO du KOFIP bénéficieront de cours d’alphabétisation. Cette alphabétisation des membres des
MUSO est très importante pour le bon fonctionnement des MUSO, puisque ce sont les membres eux-mêmes qui s’occupent de sa gestion.

B. Activités de crédit

Au départ, les MUSO fonctionnent uniquement sur la base des cotisations des membres (caisse verte et caisse rouge). Toutefois, l’épargne des membres ne suffit pas pour répondre aux besoins de crédit des uns et des autres. En 2004, le KOFIP a commencé un programme de refinancement (caisse bleue). Plus précisément, les activités de refinancement du KOFIP ont débuté dans le cadre d’un programme post-catastrophe, après le cyclone Jeanne, devant permettre aux membres des MUSO rapidement de recapitaliser.
Depuis lors, les MUSO qui ont démontré leur bon fonctionnement de gestion peuvent bénéficier de crédits (refinancement) de la part du KOFIP pour augmenter leurs ressources financières. Les MUSO se chargent ensuite de gérer ces crédits en octroyant à leurs membres des prêts. Actuellement, le KOFIP offre 6 produits de crédit.

► I. Le crédit pour le petit commerce. Ce crédit permet aux marchandes d’augmenter leur fonds de roulement. En achetant plus de marchandises à la fois, ces marchandes peuvent diversifier les produits vendus et/ou augmenter la quantité achetée d’un même produit et ainsi bénéficier d’un prix d’achat plus avantageux.
► II. Le crédit pour petite entreprise. C’est un crédit en fonds de roulement accordé aux petits entrepreneurs pour augmenter la taille de leur entreprise ou pour acheter des équipeme
► III. Le crédit agricole. Ce crédit est destiné aux paysans cultivateurs pour qu’ils puissent acheter et/ou stocker des semences.
► IV. Le crédit animal de transport. Ce produit est certainement le plus apprécié. Généralement, ce sont les femmes qui sont chargées de la commercialisation des denrées agricoles. Elles descendent des montagnes à pied pour vendre leurs produits en villes et ensuite acheter leur petit commerce qu’elles vendront dans les montagnes. Pour beaucoup d’entre elles, le trajet prend plus de 4 heures de marche (8 heures aller-retour). Grâce au financement de mules ou d’ânes, ces femmes peuvent porter plus de marchandises à vendre en ville et en campagne, plus rapidement, et des dans conditions nettement moins éprouvantes.Ce qui entraine une amelioration de la vie quotidienne.

About Author: David

Page facebook de kofip